NOMINATIONS
L’ÉDITORIAL DU PRÉSIDENT
L’élection 2022 à la Présidence de la République se déroule à une époque marquée par une des plus grandes crises que nous n’ayons jamais connues :
sanitaire d’abord avec l’épidémie à rebonds du coronavirus, mais aussi économique, financière et environnementale.
La crise économique fait apparaître encore plus ouvertement les faiblesses de nos entreprises et de notre économie caractérisée par la désindustrialisation, la perte de compétitivité, et le manque de capitaux dédiés à l’investissement durable.
Cette crise se traduit aussi par une création monétaire toujours plus massive, principal outil de ce que les économistes appellent à juste titre la « répression financière ». Elle maintient les taux d’intérêt à des niveaux très bas et même parfois négatifs, et a fini – inévitablement - par relancer l’inflation. Le résultat est une perte de pouvoir d’achat croissante de l’épargne longue investie en produits de taux d’intérêt, c’est-à-dire sa majeure partie.
Il faut redonner confiance aux Français dans leur avenir et dans la capacité du pays à se redresser. Cela passe par la confiance des épargnants, la protection de leur épargne retraite et sa juste rémunération, et par l’investissement à long terme dans les entreprises et notre économie, en particulier dans la transition énergétique, qu’il faut favoriser.
Or les épargnants – pourtant de loin les principaux pourvoyeurs du financement de notre économie - sont les parents pauvres du débat politique, peut-être parce qu’ils ne bloquent ni les routes ni les raffineries, mais ils sont un des socles de notre démocratie. Il est plus que temps de leur lancer un message d’espoir.
L’épargne longue et retraite, dont l’assurance vie est aujourd’hui le principal vecteur, représentent la meilleure garantie du redressement financier et économique de notre pays. Elle est menacée en permanence par la politique monétaire, l’instabilité et l’inéquité fiscales et une évolution mal conçue de la réglementation prudentielle.
La politique de restauration des comptes publics, du redressement de notre compétitivité, et de lutte pour la protection de notre environnement que le futur Président devra mener, ne peut réussir sans la confiance des assurés et des épargnants.
La Fédération des Associations Indépendantes de Défense des Épargnants pour la Retraite (FAIDER) est la plus grande organisation représentative des épargnants : ses associations membres regroupent 1,4 million d’adhérents très représentatifs des classes moyennes de notre pays.
Elle a soumis aux candidats à l’élection présidentielle six questions clés sur l’avenir de l’épargne retraite et de l’assurance vie, et leur demande de prendre en compte les revendications légitimes qu'elle exprime.
Nous voulons vous faire connaître publiquement leurs réponses proposées lors du colloque de la FAIDER « L’AVENIR DE L’ÉPARGNE LONGUE ET DE L’ASSURANCE VIE », en février 2022, dont les vidéos sont désormais disponibles sur FAIDER TV (YouTube), n'hésitez pas à en prendre connaissance.
Guillaume Prache,
Président de la FAIDER
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20 avril 1998
Plus de 20 millions d’épargnants apprennent aujourd’hui une bonne nouvelle : Nicolas Sarkozy dit non à la rétroactivité fiscale en matière d’assurance-vie dans une lettre adressée à François PERRIN PELLETIER, Président de la FAIDER , une Fédération qui regroupe les principales associations indépendantes d’épargnants pour le retraite (ADAM, ADIF, AGIPI, ASAC – FAPES, ARCAF, GAIPARE, UNAVIE etc…).
Dans une lettre adressée aux principaux candidats à l’élection présidentielle, la FAIDER avait demandé la stabilité de l’environnement juridique et fiscal des contrats d’assurance-vie.
Une charte des droits de l’épargnant prévoyait que les opérations à long terme dans le cadre d’un régime fiscal déterminé ne puissent se voir appliquer des prélèvements obligatoires majorés ou nouveaux.
Dans la lettre ci-jointe, Nicolas SARKOZY souscrit pleinement à cette charte. Il se propose même d’inscrire la non rétroactivité fiscale dans le marbre de la Constitution.
Il soutient également le souhait de la FAIDER que les épargnants soient représentés dans les organismes de régulation du secteur de l’épargne (AMF, ACAM, …).
« L’épargne longue est un atout essentiel de notre économie et les engagements de Nicolas SARKOZY donneront confiance aux épargnants qui souhaitent préparer leur retraite ou leur grand âge » a déclaré François PERRIN-PELLETIER.
Interrogée sur le même sujet, Ségolène ROYAL, dans une lettre adressée à François Perrin Pelletier, ne se prononce pas précisément, mais évoque une concertation pour des solutions garantes d’une fin de vie digne et équitable. Les autres candidats interrogés n’ont pas encore répondu.
P.J. : Lettre FAIDER, Charte des Épargnants, Lettre de S. Royal, Lettre de N. Sarkozy
60 rue François 1er, Paris, 75008
contact@faider.org